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La mode des personnes âgées
Les anciens sont hyper tendance. Les sexagénaires sont les nouvelles égéries des couturiers. Et Catherine Deneuve, à 70 ans, pose en body de dentelle dans le « New York Magazine ». Le cinéma ne cesse de les mettre en vedette, ils gagnent des prix à Cannes, ils occupent le haut de l’affiche à Paris.
Les vieux sont partout et en pleine forme. Mieux, ils tiennent l’économie à bouts de bras, forts de leur patrimoine. Ils consomment et pas que des croisières : ils sont une promesse d’avenir pour tous les entrepreneurs qui planchent sur le devenir des tempes grises.
Le marché de la dépendance est un gisement d’emplois et un eldorado pour les labos, les toubibs et les propriétaires de maison de retraite. Le vieux est une mine qui rapporte gros, et dont beaucoup cherchent à tirer profit des faiblesses. « Les Dossiers du Canard » ont enquêté sur le monde merveilleux d’un troisième âge qui ne fait plus son âge.
Le Canard Enchaîné
Pourquoi les personnes âgées sont-elle « à la mode » selon cet article ?
Événement sur Internet
“Es-tu joli?” “Je ne sais pas”. “As-tu une belle voix?” “Ce n’est pas vraiment à moi d’en décider” “Je sais…” Ce ne sont pas des répliques d’un téléfilm à l’eau de rose, mais le dialogue saugrenu entre deux Google Home, le nouvel assistant personnel du géant du web. Depuis plusieurs heures déjà, un utilisateur diffuse en direct sur le site Twitch une vidéo montrant les deux cylindres, baptisés Vladimir et Estragon, se parler. L’auteur, qui se fait appeler SeeBotsChat, n’a pas précisé le pourquoi du comment, mais cela semble avoir commencé il y a plus de 48 heures au vu du compte Twitter associé. Si la vidéo n’est plus en direct, quelques-uns des milliers d’internautes qui ont regardé, fascinés, ce dialogue improbable ont mis en exergue les meilleurs moments. Vladimir et Estragon se sont par exemple écharpés sur une question essentielle: lequel des deux est un humain?
Vladimir et Estragon ont également partagé leurs personnages favoris de grands classiques audiovisuels, comme Harry Potter ou Grey’s Anatomy. Ils ont également parlé de George Bush, d’extraterrestres et de chats.
Le Huffington Post
Comment ont réagi les internautes?
Numéro deux de l’OTAN
Un journal britannique affiche à sa une, ce mardi, une information qu’il a obtenue auprès de sources militaires et du think tank Royal United Services Institute : “La France offre de prendre le rôle de leader de l’Otan au Royaume-Uni.” Traditionnellement, c’est un officier britannique qui tient le poste de numéro deux de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, alors que le rôle de numéro un est logiquement dévolu à un Américain. Mais cette position est aujourd’hui menacée, selon le quotidien, “car d’autres pays européens lorgnent ce poste désiré”. Et en particulier la France.
D’après la publication, une délégation française “non officielle” se serait ainsi rendue à Washington cet automne afin de convaincre les autorités américaines que “les forces armées françaises étaient mieux placées que leurs homologues britanniques pour constituer l’allié particulier de l’Amérique en Europe après le Brexit”. L’un des rôles du numéro deux de l’Otan est de mener des missions militaires en rapport avec l’Union européenne, notamment une présence physique en Bosnie.
Courrier International
Pourquoi la France offre-t-elle de prendre le rôle du Royaume-Uni à l’OTAN ?
Découverte chez les girafes
On pensait que toutes les girafes appartenaient à la même espèce, une étude publiée dans la revue Current Biology vendredi dernier affirme qu’il en existe en réalité quatre.
Comme le rapporte Le Monde, deux chercheurs allemands, Alex Janke et Julian Fennessy, ont fait cette découverte alors qu’ils étudiaient la génétique de l’animal dans un but de conservation.
Selon LiveScience, en étudiant l’ADN prélevé dans la peau de 190 girafes provenant de tout le continent africain, ils ont découvert des différences importantes entre elles, aussi grandes que celles qui séparent l’ours polaire de l’ours brun.
Les différentes espèces sont la girafe masaï (Giraffa tippelskirchi), la girafe réticulée (Giraffa reticulata), la girafe du Nord (Giraffa giraffa), et la girafe de Nubie (Giraffa camelopardalis). A l’origine, celles-ci étaient considérées comme quatre des neuf sous-espèces de la girafe. Mais finalement, les différences génétiques sont trop importantes pour qu’elles appartiennent toutes à une même espèce.
Le Huffington Post
Qu’apprend-on au sujet des chercheurs allemands ?
Président des États-Unis
Les historiens retiendront à coup sûr une chose : 143 ans après l’abolition de l’esclavage, Barack Hussein Obama, jeune sénateur éloquent de l’Illinois, est devenu, à 47 ans, le premier président noir de l’histoire des États-Unis.
Un ton, un style, une forme d’élégance dans l’exercice du pouvoir que tous, y compris ses adversaires, lui reconnaissent : il a présidé sans être éclaboussé par le genre de scandales qui ont marqué les mandats de plusieurs de ses prédécesseurs.
Sa complicité affichée avec sa femme Michelle et ses deux filles, Malia et Sasha, aura aussi contribué à donner une image positive d’une famille présidentielle qui a minutieusement calibré sa communication.
Arrivé au pouvoir au beau milieu d’une crise sans précédent depuis la grande dépression des années 1930, Barack Obama a su redresser la barre même si les conséquences sociales de ce cataclysme financier se font toujours sentir.
À son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2009, le taux de chômage s’établissait à 7,9 %, grimpant même à 10 % quelques mois plus tard. Il est aujourd’hui de 4,7 %.
Ouest-France
Cet article dresse…
Promotions au gouvernement
On connaît l’un des deux noms qui va succéder à l’ex-conseiller politique et chef du pôle communication du Président Français, démissionnaire après avoir été épinglé par Mediapart (il est visé par une enquête préliminaire pour conflit d’intérêts), qui sera remplacé par deux conseillers, l’un chargé de la communication et l’autre de la politique. Le premier sera Gaspard Gantzer. Tout juste nommé directeur adjoint au cabinet du porte-parolat du Ministre de l’Agriculture, cet énarque de 34 ans a en effet été promu conseiller chargé des relations avec la presse, chef du pôle communication à la Présidence de la République, comme l’a annoncé l’Elysée dans un communiqué mercredi dernier, précisant qu’il prendrait ses fonctions le lendemain.
Issu de la promotion Léopold Sédar Senghor, qui est sortie de l’ENA en 2004, Gaspard Gantzer a débuté sa carrière à la Mairie de Paris où il a occupé de 2010 à 2013 les postes de conseiller à la communication et porte-parole.
Le Huffington Post
Que nous apprend ce texte ?
Festival international de séries
Le maire de Cannes a annoncé mardi que sa ville organiserait un festival international de séries, à l’image de son festival de cinéma, en avril 2018, “quoi qu’il arrive”, passant outre le processus de choix d’une ville par le ministère de la Culture.
Lille, Cannes, Nice, Bordeaux et Paris sont en lice pour accueillir ce festival de séries. Le ministère de la Culture, qui doit trancher, ne s’est pas encore prononcé.
“J’espère qu’on aura le label et la validation du ministère de la Culture, mais quoi qu’il arrive, on fera ce festival. Les enjeux sociaux sont trop importants pour la ville, en termes d’emploi, pour ne pas mettre en œuvre cette idée qu’on a eue”, a ajouté l’élu.
L’organisation de ce festival “sera confiée à une structure associative et il durera de sept à dix jours, avec une sélection indépendante qui permettra d’offrir une vitrine à la création française et européenne, un forum de production, des résidences d’artistes, une partie numérique, des projections grand public…”.
France Info
Au sujet du nouveau festival de séries, le maire de Cannes…
Annonce du premier ministre anglais
En annonçant une sortie de l’Union douanière, le premier ministre anglais a pris l’option d’un Brexit dur qui conduira le Royaume-Uni à renégocier ses relations commerciales avec le reste du monde.
Les partenaires du Royaume-Uni ne pourront plus, dans leurs relations avec lui, se référer aux tarifs douaniers uniques de l’Union européenne. Ceux-ci leur permettent de faire circuler librement leurs marchandises dans les pays membres ainsi qu’en Turquie, en Andorre, à Monaco et à Saint-Martin. Mais cela permettra à Londres de choisir ses propres taux et de négocier avec d’autres pays. D’un côté, Londres s’éloigne de l’Union européenne où vont 44 % de ses exportations. De l’autre, elle vise un rapprochement avec les États-Unis, le président élu lui ouvrant les bras et promettant de signer « très rapidement » un accord de libre-échange, même si pour l’instant, les États-Unis ne représentent que 16 % des exportations britanniques.
Londres ne pourra signer un tel accord qu’une fois sorti de l’Union européenne, c’est-à-dire en mars 2019 au plus tôt, si le premier ministre respecte sa promesse d’activer l’article 50 du traité de Lisbonne en mars prochain.
Ouest-France
Quelles sont les conséquences de l’annonce faite par le premier ministre anglais?
Des robots dans l’armée
Les progrès de l’intelligence artificielle rendent désormais envisageable la constitution de groupes de petits robots, agissant collectivement sous la direction d’un humain. Les stratèges militaires prédisent un grand avenir à ces essaims de drones, peu coûteux à fabriquer et tirant leur force de leur capacité à submerger par leur nombre les défenses de l’adversaire.
En octobre, le Pentagone a testé un essaim de 103 petits drones d’environ 16 cm de long, lancés depuis trois avions de combats, selon un communiqué du Pentagone. Lors du test, les petits drones ont démontré plusieurs capacités prometteuses, selon la même source.
Ils sont ainsi parvenus à une “prise de décision collective”, adaptant ensemble leurs comportements individuels en fonction des aléas de la mission. Les drones forment “un organisme collectif, partageant un cerveau commun” a expliqué William Roper, qui dirige le service des capacités stratégiques (SCO) du Pentagone, cité dans le communiqué.
Le Huffington Post
Quelle information est correcte ?
Relations internationales
L’Ukraine estime que la Russie viole la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, en soumettant systématiquement les Tatars de Crimée, une minorité ethnique, à de mauvais traitements et en réprimant l’expression politique et culturelle de leur identité.
Cette ancienne république soviétique juge que la Russie a violé les principes de la convention internationale sur la répression du terrorisme.
Elle souhaite donc que Moscou mette fin « à tout appui, notamment par le financement, la fourniture d’armes et la formation, aux groupes armés illégaux qui se livrent à des actes de terrorisme en Ukraine » et empêche « sans délai le financement du terrorisme en Ukraine par des représentants russes, notamment M. Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense ».
Le crash du Boeing du vol MH17 fait partie de ce que Kiev considère comme «les actes de terrorisme commis par les alliés» de Moscou.
Ouest-France
De quoi la Russie est-elle accusée par l’Ukraine ?
Disparitions en Colombie
Pour la première fois dans l’histoire de la Colombie, une institution a réalisé une enquête sur la disparition des 60 000 civils au cours du demi-siècle de conflit qui a opposé l’État à la guérilla. Le magazine Semana rend compte de ce travail considérable.
« Des milliers de familles colombiennes se lèvent chaque matin dans la douleur de l’absence des êtres chers et dans l’incertitude sur le sort de ces proches ». C’est par ces mots que le Centre national de la Mémoire historique (CNMH), en Colombie, ouvre sa vaste enquête sur les disparitions forcées dans le pays depuis 1970, un traumatisme que nombre de citoyens portent en silence et qui n’affleure que progressivement à la surface des choses dites.
À l’époque la plus sombre, entre 1996 et 2005, la disparition forcée est devenue un phénomène quotidien : pendant ces années, une personne disparaissait toutes les deux heures et demie en moyenne”. Ce drame vécu par les Colombiens dans toutes les régions du pays et tous types de lieux – dans des fermes, des hôtels, des écoles, des églises… est d’autant plus aigu que les pouvoirs publics ont tardé à reconnaître ces disparitions comme un délit et à les poursuivre. “Pendant des décennies, poursuit Semana, la disparition forcée n’a pas été qualifiée par le Code pénal, et quand enfin une loi a été promulguée en 2000, le pays a mis des années à créer les mécanismes pour enrayer le phénomène”.
Tout le mérite de la reconnaissance, enfin, de cette “forme de torture”, revient aux familles de ces disparus qui ne sont jamais rentrés à la maison, conclut l’hebdomadaire.
Courrier International
Que dit le texte au sujet de l’enquête du CNMH ?
Selon l’auteur, qu’est-ce qui aggrave le phénomène des disparitions forcées ?
Communication et information
Profitant de sa mainmise dans le domaine de l’information, faute de discours alternatifs, Daech communique par « projectiles médiatiques », qui touchent avec le même degré de précision les publics les plus variés et qui laissent dans leur sillage un vide informationnel.
Parallèlement, les médias du monde entier se sont mis à relayer les informations émises par Daech. Et, constamment assaillis par des articles aux titres racoleurs qui, lentement mais sûrement, sapent la résilience et la cohésion de nos sociétés, nous avons fini par nous accoutumer à une guerre de l’information dont nous sommes bien malgré nous devenus acteurs. Les médias ne sont cependant pas les seuls à blâmer.
D’après un lieutenant-colonel retraité du corps des Marines des États-Unis, ils ne font en réalité que nous apporter ce que nous leur demandons : « Dans le monde actuel, se contenter d’une source d’informations unique et penser y trouver des points de vue contradictoires sur un quelconque sujet constitue probablement le summum de la léthargie intellectuelle : le problème n’est pas le journalisme ni même les journalistes, mais bien le consommateur. »
En utilisant les méthodes de communication les plus contemporaines là même où nous avons pris l’habitude d’aller assouvir notre dépendance aux médias, Daech a non seulement aiguisé notre appétit pour sa guerre de l’information, mais l’a assouvi presque exclusivement et sans opposition.
“Les médias sociaux sont plus une question de sociologie et de psychologie que de technologie” — Brian Solis
La Revue de l’Otan
Selon l’article, quelle est la particularité de la communication de Daech ?
Selon le texte, quelle est la force de la communication de Daech?
La dissuasion, concept diplomatique
La dissuasion est un concept relativement simple : un acteur persuade un autre acteur – un agresseur potentiel – qu’une agression aurait un prix bien plus élevé, avec des dommages inacceptables le cas échéant, que n’importe quel gain potentiel, qu’il soit matériel ou politique. L’implication d’au moins deux acteurs fait de la dissuasion une interaction sociale complexe. La dissuasion est surtout une question de nature humaine, de psychologie et d’émotions humaines de base : peur, courage, confiance, soif de pouvoir et vengeance.
Élevez tout cela au niveau des acteurs étatiques – avec toute la complexité qui caractérise le statut d’État et la fonction de dirigeant –, ajoutez les enjeux de la survie nationale, agrémentez le tout d’armes nucléaires, et la dissuasion devient un concept non seulement très complexe, volatil et intangible, mais aussi très sensible.
Pendant la Guerre froide, l’OTAN a eu recours à la dissuasion par représailles et à la dissuasion par interdiction. La dissuasion par représailles reposait sur la notion de « dommages inacceptables », pouvant notamment être infligés par une riposte nucléaire massive en réponse à une attaque soviétique, que cette dernière soit de nature conventionnelle ou nucléaire. La dissuasion par interdiction consistait à empêcher physiquement l’agresseur d’atteindre son objectif ; l’OTAN avait pour ce faire mis en place une défense avancée le long de sa frontière avec l’Union soviétique
Après la chute du mur de Berlin, la dissuasion a longtemps été reléguée au second plan. L’Alliance a sensiblement réduit ses forces (conventionnelles et nucléaires), et elle a constamment diminué ses dépenses de défense.
La Revue de l’Otan
Selon cet article, le concept de la dissuasion repose sur des aspects…
La dissuasion est un acte…
Le cas Azaria
Un jour, on lira des études sur le cas Azaria, et ce qu’il a révélé du débat public en Israël. On organisera des colloques, où les avis se confronteront avec une vigueur et une résolution que l’on réserve aux sujets existentiels.
Le 4 janvier, le sergent Elor Azaria a été reconnu coupable d’homicide volontaire sur un assaillant palestinien, à Hébron, en mars 2016. Le soldat l’a abattu, alors que ce dernier gisait déjà à terre, inerte, grièvement blessé. La peine doit encore être prononcée.
Cette exécution a eu un retentissement national immédiat parce que, contrairement à d’autres abus commis par l’armée israélienne en Cisjordanie, elle a été documentée en vidéo. Mais là n’est pas la seule raison de son impact. Le cas Azaria dépasse le coupable. Il met au jour des courants souterrains essentiels pour comprendre l’évolution de la société israélienne. Il touche aux règles d’engagement de l’armée, à son éthique, à ses missions ; aux tensions entre l’état-major et la droite nationale religieuse, dont une partie des soldats se sent proche ; enfin, à la nature même de l’Etat. Peut-on être une démocratie pleine, au-delà des rendez-vous électoraux, en niant les droits d’un autre peuple, en développant un système de domination au-dessus de lui ? Vue optimiste : la condamnation du sergent Azaria pour un crime indiscutable illustre le bon fonctionnement de l’Etat de droit. Vue pessimiste : cet Etat de droit est confronté à des assauts sans précédents de la part d’extrémistes organisés et influents. Et il souffre du cynisme de ses défenseurs supposés.
Le Monde
Qu’est-ce que le « cas Azaria »?
Selon l’auteur, pourquoi a-t-il autant d’impact ?
Economie et travail
Un économiste français signale que l’individu, contrôlé par « ceux qui détiennent le capital et la technologie », a été formaté « à ne considérer comme relevant du travail que le temps contrôlé par les entreprises ou les administrations. Au point de méconnaître le fait que, sur cent heures travaillées, un Français en effectue en moyenne une moitié comme salarié et l’autre sous des formes autonomes ou auto-organisées, domestiques, associatives ou collaboratives ».
La crise de ce modèle et la révolution technologique (et son corollaire uber) aidant, l’économiste imagine deux perspectives en forme d’alternative : la fondation d’une nouvelle société qui se fonderait sur le travail auto-organisé et indépendant ou une société dans laquelle les entreprises récupéreraient ces formes auto-organisées à leur profit, pour favoriser la flexibilité, avec pour conséquence un accroissement de la précarité.
Le philosophe Bernard Stiegler part du même constat, évoquant même ces « entreprises de prédation dont Uber est devenu le symbole » : « l’avènement du Web en 1993 aura eu la même portée économique et politique que l’avènement de la chaîne de montage de la Ford T en 1913. L’une comme l’autre auront bouleversé les économies industrielles », dit-il. Mais avec à la clef très peu d’emplois. Et l’hostilité à leur encontre des populations. Il faut dès lors « revaloriser le travail » (progressivement éliminé par l’emploi salarié) « dans un contexte de dépérissement de l’emploi, ce qui signifie aussi qu’il faut redistribuer une part significative des gains de productivité issus de l’automatisation en rémunérant le travail hors emploi ».
Le Monde
Quelle évolution dénonce cet article?
Que peut-on dire au sujet de cette évolution?
Brexit et europhobie
Il y a quelques mois, les Britanniques votaient en faveur du Brexit. A près de 52 % des suffrages, les sujets du Royaume-Uni décidaient de quitter l’Union européenne. Le reste de l’Europe a pris peur. Cette manifestation de rejet sonnait le début de la fin de l’UE. A tout le moins, elle portait un coup terrible à l’image de l’Union. Elle allait susciter des vocations, marquer le début d’un détricotage de ce que les Européens ont mis plus d’un demi-siècle à bâtir. Grosse vague de « blues » sur le Vieux Continent. A tort.
Car la vérité est que le Brexit ne fait pas envie. L’europhobie ne traverse pas les eaux froides de la Manche. Au contraire. L’Europe est cette chose bizarre qui ne suscite guère d’enthousiasme dans les opinions de ses membres mais, pour autant, que personne ne veut quitter. Moins que jamais. Le référendum du 23 juin 2016 chez nos cousins britanniques a même plutôt renforcé l’attachement à l’Union européenne. C’est une bonne nouvelle, à la veille des élections qui doivent avoir lieu cette année aux Pays-Bas, en France et en Allemagne.
Un sondage réalisé par l’institut Win Gallup du 25 novembre au 7 décembre – auprès de 14 969 Européens – indique que le Brexit n’a pas produit d’effet « domino » : dans tous les Etats membres, la majorité des Européens souhaitent que leur pays reste dans l’UE. Dans la plupart des pays, les chiffres sont même plutôt en hausse à la suite du Brexit. Détail qui a son importance : seuls 46 % (et non plus 52 %) des Britanniques voteraient aujourd’hui pour le Brexit.
Le Monde
Selon le texte, qu’a provoqué le Brexit chez les autres pays membres de l’U.E. ?
Selon l’auteur, pourquoi les autres pays membres de l’U.E. ne souhaitent pas imiter le Royaume-Uni ?
Prix Simone de Beauvoir
«Nous ne savons pas nous taire. Nous ne voulons pas nous taire», assène la polonaise Barbara Nowacka, du haut de ses 42 ans. Et déjà une vie de militante (à gauche et en faveur des femmes) longue comme le bras. Représentante du comité «Sauvons les femmes» («Ratujmy Kobiety»), qui peut se flatter d’avoir réussi à envoyer valser à l’automne une proposition de loi durcissant encore davantage le droit à avorter, elle a reçu ce lundi le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2017. Ce prix récompense chaque année le jour anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir des personnes ou associations, militant(e)s ou intellectuel(le)s que la théoricienne et activiste du féminisme n’aurait certainement pas reniés.
Après avoir récompensé l’an passé la maire de Lampedusa, Giusi Nicolini, place donc à Barbara Nowacka. «Quand Simone de Beauvoir disait : “N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis.”, elle pensait à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse). Alors récompenser aujourd’hui Barbara Nowacka de “Sauvons les femmes” est particulièrement, exceptionnellement beauvoirien», explique Sylvie Le Bon de Beauvoir (fille adoptive de Simone) et présidente d’honneur du prix.
Barbara Nowacka, c’est donc l’histoire d’une femme qui s’est jetée de toutes ses forces contre une initiative citoyenne particulièrement scélérate : une proposition de loi de pro-vie («vous parlez d’une appellation», ironise-t-elle) visant à l’interdiction totale de l’avortement, en menaçant les contrevenants (femmes et médecins) de cinq ans de prison, là où l’accès à l’IVG est déjà plus que verrouillé.
Libération
Qui est Barbara Nowacka ?
Que récompense le prix Simone de Beauvoir ?
Compagnie aérienne française
Air France est bien plus qu’une compagnie aérienne et peu de marques peuvent se prévaloir de porter le nom de notre pays. La compagnie a endossé au long du XXème siècle un rôle qu’aucune autre société ne pouvait assumer : celui d’une vitrine pour l’international. Les hôtesses à la mode française, un aperçu de notre gastronomie et de notre savoir-vivre une fois à bord, un étendard de la puissance industrielle et commerciale du pays… La gloire et la fierté française incarnées ! Puis vinrent les années difficiles, la quasi-faillite des années 90, la fin d’une époque avec le retrait du Concorde, les grèves à répétition et une stagnation qui signifiait un recul face à des concurrents qui étendaient leur réseau.
Mais tout cela semble aujourd’hui révolu. Après près d’une décennie d’exercices déficitaires et de plans d’économie, le groupe Air France – KLM annonce enfin un bénéfice à 9 chiffres et repart à l’offensive en recrutant des pilotes (ce qui n’était plus arrivé depuis 8 ans !), en créant une nouvelle filiale centrée sur les marchés hyper-compétitifs et en réceptionnant la semaine dernière son premier Boeing 787, le premier d’une flotte devant atteindre 16 avions pour Air France et 37 pour le groupe AF-KLM. Gage de confiance sur l’avenir, 25 de ces appareils ont été achetés en nom propre et seulement 12 seront exploités en location. A partir de 2019, ce sont encore 25 Airbus A350 qui viendront compléter la gamme des appareils longs courriers, le secteur le plus stratégique pour la compagnie.
Le Huffington Post
Que dit le texte au sujet de la compagnie Air France?
Quelle est la situation actuelle de la compagnie?
Une mesure qui fait rêver
La mesure emblématique du nouveau modèle doit faire rêver. Avant, vous deviez prendre votre portefeuille pour aller chez votre médecin, demain, pauvres ou riches, vous y irez les mains dans les poches. Tout sera gratuit. Comme aucun système assurantiel public ou privé ne peut supporter un tel concept, on supprimera l’assurance maladie pour en faire un budget de l’État, ce qui sera en cohérence avec l’instauration d’un grand service public. On a tué la sécu, vive la sécu!
Quid de la maitrise des dépenses de santé? Ils ont la solution. La responsabilisation de l’assuré sera réglée dans le nouveau système en “prélevant quelques euros en cas de non présentation à une consultation”. On n’avait vraiment rien compris jusqu’à maintenant. On pensait que le problème des coûts venait de la consommation de soins mais, en fait, il provient de leur non consommation. Faites un système 100% public avec des soins gratuits et vous aurez une parfaite maitrise des coûts. On pensait que sans participation financière aux soins courants, il fallait rationner l’offre (file d’attente) pour les assurés. Pas du tout, comme à l’hôpital public, tout se régule tout seul!
Il faut reconnaître que cette “grande avancée sociale” est en marche accélérée depuis 2012. A titre d’exemple, la loi Touraine contient le tiers payant généralisé, que le Conseil Constitutionnel a été obligé de rejeter “tant le législateur avait négligé l’étendue de ses compétences”.
Le Huffington Post
Quel est le thème de cet article ?
Quel est le ton de ce texte ?
Littérature haïtienne
Une belle surprise de cette rentrée d’hiver, le premier roman d’un jeune auteur haïtien, Néhémy Pierre-Dahomey. “Rapatriés” (Seuil) raconte l’histoire de Belliqueuse Louissaint, la bien nommée, et de sa famille. Une destinée aussi accidentée et tragique que la terre haïtienne, habitée par une puissance poétique envoûtante. Un premier roman très prometteur.
“Rapatriés” est un roman qui explore une terre, des exils intérieurs et extérieurs, et dessine en miroir le destin d’une femme et celui d’une terre si souvent frappée par de funestes catastrophes. Belliqueuse Louissaint, magnifique personnage féminin, y fait figure d’allégorie. Véritable “phénomène”, elle y incarne la radicalité et les paradoxes de cette terre d’Haïti : l’énergie, la puissance, la lumière d’un côté, la violence, la folie, et la mort de l’autre.
L’écriture de Néhémy Pierre-Dahomey, rythmée, métaphorique, happe le lecteur dès les premières lignes, et ne le lâche plus. Le jeune romancier haïtien peint son île, ses habitants, leurs transports, leurs désespoirs, leurs empêchements, leurs tragédies avec une vitalité qui laisse le lecteur essoufflé, pantelant, mais ravi.
Néhémy Pierre-Dahomey est né en 1986 à Port-au-Prince et vit depuis quelques années à Paris où il a étudié la philosophie. C’est dans un café du quartier de Belleville à Paris que nous l’avons rencontré pour parler de ce premier roman très prometteur.
France Info
De quel type de texte s’agit-il ?
Quelle est la particularité de la protagoniste ?