Câbles sous-marins, l’autre guerre ?
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Marea :
Bienvenue dans l’Essentiel du Dessous des Cartes.
« Nous savons que nos câbles sous-marins peuvent être la cible de nations tentées de les dégrader », propos signés de la ministre des Armées française, Florence Parly, quelques jours seulement avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Des informations remontaient alors sur le fait que le navire russe Yantar avait été repéré à plusieurs reprises au large de l’Irlande à proximité de câbles sous-marins transatlantiques de télécommunications.
Alors la Russie a-t-elle les moyens de priver les Occidentaux d’Internet ? Eléments de réponse, avec nos cartes. Voici le Marea, l’un des plus puissants câbles sous-marins, déployé directement par les géants Microsoft et Facebook entre leurs data-center de Virginie et Bilbao en Espagne. Plus d’1,3 million de km de câbles traversent nos océans, soit 32 fois le tour de la terre. En tout, quelque 450 câbles, qui connectent le monde en 2022, lesquels assurent 95% de nos communications.
Peu protégés, ces câbles sont vulnérables.
Ainsi en 2006, un tremblement de terre au large de Taïwan a sectionné plusieurs câbles, ce qui a coupé 120 millions de lignes téléphoniques en Asie de l’Est, et a bloqué temporairement les échanges bancaires et boursiers régionaux. Regardons maintenant trois grandes routes de flux de données : on y voit l’Amérique du Nord reliée à l’Amérique Latine, l’Europe et l’Asie. Même si les constructeurs de câbles ne sont pas tous américains, les États-Unis, inspirateurs d’Internet dans les années 70, sont des acteurs centraux de ces échanges. La Russie, elle, a pris ses distances avec ces réseaux. Seuls quatre câbles internationaux la relient au reste du monde : l’un avec la Finlande, un autre avec la Géorgie et deux avec le Japon. Par ailleurs, Moscou a ses propres acteurs Internet, comme Yandex et Vkontakt, plus faciles à contrôler. La coupure d’un câble serait une nouvelle forme d’atteinte à la souveraineté reconnaissent aujourd’hui les experts de la guerre au XXIe siècle. Lesquels disent aussi que ce serait avant tout un acte symbolique car à moins de viser une multitude de câbles en même temps, ce qui est techniquement difficile on l’aura compris vu le maillage planétaire, la gêne occasionnée serait ponctuelle et réparable.
Voilà l’Essentiel du Dessous des Cartes c’est fini pour aujourd’hui. À bientôt.
En 2006 à Taïwan, des câbles ont été sectionnés
Bienvenue dans l’Essentiel du Dessous des Cartes.
« Nous savons que nos câbles sous-marins peuvent être la cible de nations tentées de les dégrader », propos signés de la ministre des Armées française, Florence Parly, quelques jours seulement avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Des informations remontaient alors sur le fait que le navire russe Yantar avait été repéré à plusieurs reprises au large de l’Irlande à proximité de câbles sous-marins transatlantiques de télécommunications.
Alors la Russie a-t-elle les moyens de priver les Occidentaux d’Internet ? Eléments de réponse, avec nos cartes. Voici le Marea, l’un des plus puissants câbles sous-marins, déployé directement par les géants Microsoft et Facebook entre leurs data-center de Virginie et Bilbao en Espagne. Plus d’1,3 million de km de câbles traversent nos océans, soit 32 fois le tour de la terre. En tout, quelque 450 câbles, qui connectent le monde en 2022, lesquels assurent 95% de nos communications.
Peu protégés, ces câbles sont vulnérables.
Ainsi en 2006, un tremblement de terre au large de Taïwan a sectionné plusieurs câbles, ce qui a coupé 120 millions de lignes téléphoniques en Asie de l’Est, et a bloqué temporairement les échanges bancaires et boursiers régionaux. Regardons maintenant trois grandes routes de flux de données : on y voit l’Amérique du Nord reliée à l’Amérique Latine, l’Europe et l’Asie. Même si les constructeurs de câbles ne sont pas tous américains, les États-Unis, inspirateurs d’Internet dans les années 70, sont des acteurs centraux de ces échanges. La Russie, elle, a pris ses distances avec ces réseaux. Seuls quatre câbles internationaux la relient au reste du monde : l’un avec la Finlande, un autre avec la Géorgie et deux avec le Japon. Par ailleurs, Moscou a ses propres acteurs Internet, comme Yandex et Vkontakt, plus faciles à contrôler. La coupure d’un câble serait une nouvelle forme d’atteinte à la souveraineté reconnaissent aujourd’hui les experts de la guerre au XXIe siècle. Lesquels disent aussi que ce serait avant tout un acte symbolique car à moins de viser une multitude de câbles en même temps, ce qui est techniquement difficile on l’aura compris vu le maillage planétaire, la gêne occasionnée serait ponctuelle et réparable.
Voilà l’Essentiel du Dessous des Cartes c’est fini pour aujourd’hui. À bientôt.
La Russie est reliée par câble :
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« Nous savons que nos câbles sous-marins peuvent être la cible de nations tentées de les dégrader », propos signés de la ministre des Armées française, Florence Parly, quelques jours seulement avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Des informations remontaient alors sur le fait que le navire russe Yantar avait été repéré à plusieurs reprises au large de l’Irlande à proximité de câbles sous-marins transatlantiques de télécommunications.
Alors la Russie a-t-elle les moyens de priver les Occidentaux d’Internet ? Eléments de réponse, avec nos cartes. Voici le Marea, l’un des plus puissants câbles sous-marins, déployé directement par les géants Microsoft et Facebook entre leurs data-center de Virginie et Bilbao en Espagne. Plus d’1,3 million de km de câbles traversent nos océans, soit 32 fois le tour de la terre. En tout, quelque 450 câbles, qui connectent le monde en 2022, lesquels assurent 95% de nos communications.
Peu protégés, ces câbles sont vulnérables.
Ainsi en 2006, un tremblement de terre au large de Taïwan a sectionné plusieurs câbles, ce qui a coupé 120 millions de lignes téléphoniques en Asie de l’Est, et a bloqué temporairement les échanges bancaires et boursiers régionaux. Regardons maintenant trois grandes routes de flux de données : on y voit l’Amérique du Nord reliée à l’Amérique Latine, l’Europe et l’Asie. Même si les constructeurs de câbles ne sont pas tous américains, les États-Unis, inspirateurs d’Internet dans les années 70, sont des acteurs centraux de ces échanges. La Russie, elle, a pris ses distances avec ces réseaux. Seuls quatre câbles internationaux la relient au reste du monde : l’un avec la Finlande, un autre avec la Géorgie et deux avec le Japon. Par ailleurs, Moscou a ses propres acteurs Internet, comme Yandex et Vkontakt, plus faciles à contrôler. La coupure d’un câble serait une nouvelle forme d’atteinte à la souveraineté reconnaissent aujourd’hui les experts de la guerre au XXIe siècle. Lesquels disent aussi que ce serait avant tout un acte symbolique car à moins de viser une multitude de câbles en même temps, ce qui est techniquement difficile on l’aura compris vu le maillage planétaire, la gêne occasionnée serait ponctuelle et réparable.
Voilà l’Essentiel du Dessous des Cartes c’est fini pour aujourd’hui. À bientôt.
Selon les experts, la coupure d’un câble serait
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« Nous savons que nos câbles sous-marins peuvent être la cible de nations tentées de les dégrader », propos signés de la ministre des Armées française, Florence Parly, quelques jours seulement avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Des informations remontaient alors sur le fait que le navire russe Yantar avait été repéré à plusieurs reprises au large de l’Irlande à proximité de câbles sous-marins transatlantiques de télécommunications.
Alors la Russie a-t-elle les moyens de priver les Occidentaux d’Internet ? Eléments de réponse, avec nos cartes. Voici le Marea, l’un des plus puissants câbles sous-marins, déployé directement par les géants Microsoft et Facebook entre leurs data-center de Virginie et Bilbao en Espagne. Plus d’1,3 million de km de câbles traversent nos océans, soit 32 fois le tour de la terre. En tout, quelque 450 câbles, qui connectent le monde en 2022, lesquels assurent 95% de nos communications.
Peu protégés, ces câbles sont vulnérables.
Ainsi en 2006, un tremblement de terre au large de Taïwan a sectionné plusieurs câbles, ce qui a coupé 120 millions de lignes téléphoniques en Asie de l’Est, et a bloqué temporairement les échanges bancaires et boursiers régionaux. Regardons maintenant trois grandes routes de flux de données : on y voit l’Amérique du Nord reliée à l’Amérique Latine, l’Europe et l’Asie. Même si les constructeurs de câbles ne sont pas tous américains, les États-Unis, inspirateurs d’Internet dans les années 70, sont des acteurs centraux de ces échanges. La Russie, elle, a pris ses distances avec ces réseaux. Seuls quatre câbles internationaux la relient au reste du monde : l’un avec la Finlande, un autre avec la Géorgie et deux avec le Japon. Par ailleurs, Moscou a ses propres acteurs Internet, comme Yandex et Vkontakt, plus faciles à contrôler. La coupure d’un câble serait une nouvelle forme d’atteinte à la souveraineté reconnaissent aujourd’hui les experts de la guerre au XXIe siècle. Lesquels disent aussi que ce serait avant tout un acte symbolique car à moins de viser une multitude de câbles en même temps, ce qui est techniquement difficile on l’aura compris vu le maillage planétaire, la gêne occasionnée serait ponctuelle et réparable.
Voilà l’Essentiel du Dessous des Cartes c’est fini pour aujourd’hui. À bientôt.